Tout comme le père Noël ou le lapin de Pâques, la fée des dents est un personnage mythique, une créature folklorique populaire qui fait partie de l’enfance et de la vie familiale. Elle sert à rassurer les jeunes enfants lorsqu’ils perdent leurs dents de lait, à honorer leur courage face à cette perte, à dompter leurs peurs, à mieux extérioriser leurs émotions et les aide ainsi à grandir.

Par tradition, lorsqu’un enfant perd une dent de lait, il la place sous son oreiller le soir avant d’aller se coucher. Puis dans la nuit, la fée des dents, rapide comme l’éclair, remplace sa dent par une ou plusieurs pièces de monnaie. Au réveil, l’enfant sera donc heureux de trouver une récompense en échange de sa dent perdue.

Une origine mystérieuse

Personne ne connaît exactement l’origine de la fée des dents. Mais son histoire et celle de la petite souris (dans la plupart des pays francophones) sont reliées et s’entrecoupent. En effet, leur origine serait commune, elle daterait du 17ème siècle et viendrait d’un conte français de Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d’Aulnoy : « La Bonne Petite Souris ». Ce livre raconte l’histoire d’une fée se transformant en souris pour aider une reine à vaincre un méchant roi. La souris se cache sous l’oreiller du roi et le punit en lui faisant tomber toutes ses dents.

Le mythe tel qu’on le connaît aujourd’hui, est apparu en 1927, dans le conte d’Esther Watkins Arnold « The Tooth Fairy », mais il ne s’est vraiment développé qu’à partir de 1949 lors de la publication du livre « The Tooth Fairy » de Lee Rogow. C’est à partir de ce conte très populaire que le rituel de passage et d’échange dent contre argent fut inspiré ainsi que le développement des bonnes habitudes d’hygiène dentaire chez les enfants.

Des noms divers

À travers le monde, ce mythe, qui prend diverses formes selon les cultures, est également connu sous divers noms :

  • En France, en Belgique, en Suisse, au Maroc, en Algérie, au Luxembourg et dans la majorité des pays francophones, on parle de petite souris.
  • Aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, au Danemark, en Nouvelle-Zélande et en Australie, on parle de Tooth fairy et de fée des dents dans les parties francophones. Tout comme en Allemagne « Zahnfee » et en Norvège « Tannfe ».
  • En Italie, les deux personnages coexistent « Topino » et « Fatina ».
  • Dans certains pays hispaniques tels que l’Espagne ou l’Argentine, c’est « Ratoncito Pérez ».
  • Au Venezuela et au Mexique, on parle de « El Ratón » (la Souris).
  • En Catalogne, ce sont « Els angelets » (les anges).

Petite anecdote

Lors de la pandémie de la Covid-19, début avril 2020, les premiers ministres du Québec et de la Nouvelle-Zélande ont placé la fée des dents sur la liste des services essentiels afin qu’elle puisse continuer son travail. De plus, au Québec, M. François Legault a précisé qu’elle était «immunisée contre le coronavirus».

De quoi rassurer les enfants et perpétuer toute la magie, l’imaginaire et le bonheur dans leur vie!

Contactez l’équipe de professionnels de la Clinique dentaire Charles Trottier, elle se fera un plaisir de vous conseiller et de vous informer sur la santé buccodentaire de vos enfants.